gastronomie
Publié le 26/03/2007 à 12:00 par msc
Ingrédients
-> 500 gr de farine de blé noir
-> 1 oeuf entier
-> 1 pincée de gros sel
-> 1 pichet d'eau
Préparation :
1. Mettre la farine dans une terrine, faire une fontaine et y mettre l'oeuf et le sel.
2. Travailler la pâte en versant l'eau peu a peu.
3. Quand la pâte devient consistante (comme de la mayonnaise), la battre énergiquement pendant 10 minutes ( allez ! un peu de courage...)
4. Ajouter encore de l'eau. La pâte doit être lisse et couler de la louche comme une crème.
5. Ensuite, vous faites comme pour les crèpes... mais ça vous savez faire !!!
Bonne Appétit !!!
Publié le 26/03/2007 à 12:00 par msc
Recette pour 4 personnes
INGRÉDIENTS :
Farine : 0.300 Kg.
Sel.
Eau : 0.150 L.
Levure de bière : 0.015 Kg.
Beurre : 0.225 Kg.
Sucre : 0.200 Kg.
PROGRESSION :
Réaliser une détrempe avec la farine, le sel, l'eau et la levure. Laisser gonfler à température ambiante. Ensuite tourer avec le beurre et le sucre. Tout comme un feuilletage ordinaire. Donner 3 fois 2 tours avec 20 mn de repos entre chaque 2 tours. Abaisser et rouler, détailler en fines tranches, cuire sur plaque comme des palmiers.
Publié le 25/03/2007 à 12:00 par msc
Coquilles Saint-Jacques gratinées
Ingédients :
12 coquilles Saint-Jacques fraîches
100 g de pain de mie
200 ml de muscadet
100 g d'échalotes
80 g de beurre
1 tranche de pain de mie détrempé
2 cuillères à soupe de fines herbes (persil, cerfeuil, estragon)
1 gousse d'ail écrasée
sel, poivre
curry
2 cuillères à soupe de chapelure blonde
Préparation :
Brossez soigneusement les coquillages et lavez-les bien. Ouvrez les coquilles, retirez la noix avec le corail et débarrassez-la de la collerette brune. Recueillez l'eau des coquillages que vous filtrez et portez à ébullition brièvement avec le muscadet. Retirez du feu et faites-y infuser 3 minutes les noix de Saint-Jacques.
Egouttez-les, hachez-les finement et gardez-les au chaud. Faites revenir les échalotes dans 50 g de beurre. Quand elles ont pris coloration, ajoutez dans la casserole le pain détrempé essoré, l'ail et les fines herbes, salez, poivrez et ajoutez un peu de curry, mélangez bien le tout.
Répartissez la chair des Saint-Jacques dans 4 coquilles soigneusement nettoyées, couvrez-les de la préparation aux herbes, saupoudrez de chapelure et arrosez avec le beurre restant avant de faire gratiner 6 minutes sous le gril.
Servez bien chaud.
Bonne Appétit !!!
Publié le 25/03/2007 à 12:00 par msc
On fabrique du cidre partout. On trouve des pommiers à cidre:
en Bretagne en particulier l’AOC de Cornouaille et le Label rouge "Royal Guillevic".
Même si l'existence des pommiers remonte à l'antiquité, c'est au 13° siècle que l'apparition de la presse permet le développement du cidre en Bretagne ("chistr" en breton), qui deviendra la principale boisson de table.
Au siècle dernier, la Bretagne produisait à elle seule trois fois plus de cidre que toutes les autres régions confondues ! Au milieu du 20° siècle, le cidre devient la seconde boisson nationale avec 20 millions d'hectolitres (le vin représentant 50 millions). Et actuellement ?
Le cidre fait maintenant partie intégrante de la culture et de la mémoire collective des bretons. A chaque terroir correspond une variété de pommes et donc une typicité du cidre. De grands crus tels que l'AOC Cornouaille et le Royal Guillevic Label Rouge représentent des boissons de connaisseurs ...
Publié le 24/03/2007 à 12:00 par msc
Ingrédients
La crêpe bretonne comporte soit de la farine de sarrasin (appelée également blé noir), soit de la farine de froment, soit plus rarement les deux. On y ajoute du sel, des œufs et du lait et parfois de l'eau et du sucre, s'il s'agit d'un dessert.
C'est un plat paysan confectionné dans certaines occasions (dimanche et fêtes, réception des tailleurs et des entremetteurs de mariage, jours « maigres ») et qui, autrefois ne comportait pas d'autres ingrédients, si ce n'est du sucre ou de la confiture. Dans la pâte, la proportion entre blé noir et froment dépendait de la richesse de la famille, le froment étant bien plus cher que le sarrasin. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, on y a adjoint des garnitures très variées (œufs, charcuterie, légumes, fromages, crèmes glacées, fruits, etc.) salées ou sucrées, afin d'en faire des éléments d'un repas complet.
Techniques de préparation
La plaque de préparation est circulaire et généralement sans bords. On l'appelle galétoire en français et pillig en breton (on trouve de plus en plus bil(l)ig par erreur, cette forme étant la forme mutée après l'article d'un mot féminin). L'instrument de l'opérateur est un petit rouable (rozell en breton) qui permet en effectuant des mouvements horizontaux et circulaires d'étaler la pâte en une couche plus ou moins fine. Dans l'ancienne Bretagne rurale, la galétoire était posée sur un trépied placé dans l'âtre où on faisait du feu en permanence.
La galétoire est préchauffée et enduite de beurre. Par économie, les plus pauvres utilisaient une graisse animale moins coûteuse (graisse salée de porc en général, le saindoux). De nos jours, les galétoires sont souvent des réchauds incluant un chauffage au gaz ou à l'électricité.
La société Krampouz, basée à Pluguffan, fabrique, depuis 1948, de nombreux modèles de galétoires, aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels.
Dans les années 1960 a été inventée une machine à confectionner des crêpes utilisée dans certains ateliers, mais pas dans les crêperies de dégustation. La fabrication des crêpes est pratiquée dans de nombreuses petites usines en Bretagne et même à l'extérieur de la Bretagne.
Publié le 24/03/2007 à 12:00 par msc
Galettes de sarrasin,
crêpes de froment. En Bretagne, le blé noir n'est pas qu'un aliment, il représente en lui-même, un symbole porteur d'une vie culturelle, familiale et festive. Il comporte en lui-même par son nom, par les préparations qui en décrivent, crêpes et galettes alliées au
cidre, un élément qualitatif important du patrimoine touristique.
La culture de cette céréale a totalement disparu en Bretagne pendant un quart de siècle. Grâce à une première récolte de 300 tonnes en 1989, les gastronomes ont pu renouer avec le passé. Récolté en septembre, transformé en farine dans une des minoteries de Bretagne et non plus comme jadis dans le moulin fixé à une poutre du grenier. Il se déguste dans les crêperies, image de marque de la Bretagne.
Crêpes et galettes servies avec une bolée de cidre ou une écuelle de gros lait constituaient jadis le repas traditionnel du vendredi. Aujourd'hui les maîtres-crêpiers préparent pour le régal de nos palets les grands classiques, à l'ouf, les complètes, les spécialités accommodées des produits locaux, " la pensardine ", la campagnarde, la concarnoise et les crêpes sucrées à base de froment qui furent longtemps un luxe tant les terres pauvres de Bretagne ne convenaient pas à cette céréale. Galette de sarrasin, crêpe de froment, c'est la Bretagne authentique qui festoie dans les murmures des chansons d'autrefois. " Fleur de Blé Noir ", la chanson du meunier, la berceuse de la crêperie.
SPÉCIALITÉS RÉGIONALES
La Bretagne est un pays de traditions et un pays de gastronomie :
poisson et crustacés, charcuteries, fromages, pâtisseries, ... Des
galettes de Pontaven aux gâteaux de Chateaulin en passant par les crêpes de Quimper. Parmi les fleurons de la pâtisserie Bretonne le
KOUIGN-AMANN de Douarnenez, une délicieuse tourte gourmande beurrée qui craque et fond sous la langue.
En Bretagne, et c'est sans doute la rançon du succès, toutes les régions la revendiquent (un peu comme le cassoulet dans le Sud-Ouest), tout le monde se targue d'avoir la vraie, l'authentique recette. En réaction, l'Association des Artisans fabriquant le Kouign-Amann de Douarnenez a décidé de sauver ce gâteau traditionnel des contrefaçons et des vautours de l'industrie alimentaire.
KOUIGN-AMANN, signifie "Tourte beurrée" ; c'est une tourte en effet, une pure merveille avec sa pâte feuilletée en minces lamelles et en onctueuses couches de beurre et de sucre. Ce petit chef d'oeuvre de la gastronomie bretonne a une origine lointaine et contestée. Pour certains, cette tourte dérivé du pain sucré des Norvégiens qui venaient là au 17è siècle, pour d'autres d'une vieille recette à peu près similaire du Finistère ; pour d'autres enfin, cette tourte viendrait d'un immigré sicilien nommé Scordia dont les ancêtres, menuisiers, étaient venus s'installer dans le pays au Moyen Âge. Bref, qu'importe l'origine de ce chef d'oeuvre Breton, c'est délicieux, en particulier tiède.
Au fait, vous connaissez la
GAVOTTE ? c'est un fuseau croustillant et doré qui fond dans la bouche. Cette recette fut mise au point en 1886 à Quimper par Katell Cornic qui transmit son secret de fabrication à Mme Tanguy qui créa "les Délicieuses" et elles le sont en effet !!!
Voici les recettes de certaines spécialités délicieuses :